Dans une déclaration, le Conseil exprime ainsi sa "ferme condamnation" du coup d'Etat militaire du 12 avril et demande la libération immédiate et sans conditions des dirigeants de Guinée-Bissau détenus, dont le président intérimaire Raimundo Pereira et le premier ministre Carlos Gomes Junior. Ce coup d'Etat est survenu entre les deux tours de la présidentielle, dont l'ex-chef de gouvernement, toujours détenu par l'armée, était le grand favori.
Les quinze pays membres du Conseil se déclarent "prêts à envisager d'autres mesures éventuelles, y compris à imposer des sanctions ciblées contre les auteurs du coup d'Etat militaire et leurs partisans si la crise n'est pas réglée", ajoute la déclaration lue par la présidente en exercice du Conseil, l'ambassadrice américaine Susan Rice. Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon devra fairerapport au Conseil d'ici au 30 avril sur l'évolution de la situation en Guinée-Bissau.

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire